La psychomotricité à Durbuy
Le mouvement est un pilier du développement global de l’enfant. Elle permet à l’enfant de développer, dans un espace sécurisant, ses capacités motrices, mais aussi affectives et cognitives.
La pratique de la psychomotricité habitue l’enfant à utiliser son corps, à bouger pour le plaisir. Or, un enfant à l’aise avec son corps est mieux dans sa peau de manière générale. Il sera aussi plus enclin à se lancer dans des activités physiques régulières et à intégrer technique et discipline lorsqu’il sera en âge de faire du sport.
La pratique de la psychomotricité facilite aussi l’accès à certaines notions que l’on rencontre durant la scolarité : la géométrie, la notion d’espace, la socialisation, le respect des règles qui régissent un groupe…
Durant une séance de psychomotricité, l’enfant a accès à du matériel adapté à ses compétences et à un accompagnement. On ne lui apprend pas les choses : on le laisse explorer, trouver ses solutions. Il découvre par exemple comment descendre seul d’un module sur lequel il est monté parce qu’il en avait l’envie et la capacité (à l’inverse de l’enfant que l’on fait monter sur un toboggan et qui panique en haut parce qu’il n’ose pas se lancer dans la pente…). On nomme aussi ses expériences : le haut, le bas, derrière, devant, dessous, l’autre, le temps qui passe… Ainsi, ces notions abstraites prennent du sens.
Il n’y a pas qu’un seul courant de la psychomotricité et, selon l’âge et le développement de l’enfant, cette pratique se modifie.
La psychomotricité rééducative, qui vise surtout les enfants présentant un retard moteur, un handicap ou un trouble de la personnalité.
La psychomotricité éducative, pour laquelle il y a 2 grandes approches :
L’approche relationnelle : l’enfant est dans un jeu assez spontané et le maître de psychomotricité l’accompagne surtout en l’observant. Elle vise à aider l’enfant dans son expressivité.
L’approche perceptivo-motrice : elle vise le développement des grands mouvements fondamentaux (la marche, la course, les sauts, les rotations…) et des aptitudes perceptives (visuelles, auditives et kinesthésiques).
A la Ville de Durbuy, une psychomotricienne passe plusieurs fois par an dans les différents milieux d’accueil petite enfance afin de proposer des activités adaptées à chaque enfant présent.
Lors de ses passages, elle propose aux accueillantes un aménagement et des « trucs et astuces » que ces dernières pourront remettre en place facilement seules par la suite.
De part ces passages, la psychomotricienne impulse une continuité pédagogique dans les différents services.
